L’examen de l’attestation de la sécurité routière (ASR) se compose d’une épreuve théorique à l’issue de laquelle le candidat, qui ne dispose nécessairement pas de l’Attestation scolaire de sécurité routière (ASSR), peut prétendre à l’examen du Brevet de la sécurité routière (BSR) ainsi qu’à l’obtention du permis de conduire. Gros plan donc sur ce qu’il faut savoir sur l’ASR, et plus particulièrement les catégories de personnes qui pourraient y participer.

Attestation de la sécurité routière : de quoi s’agit-il ?

L’attestation de la sécurité routière, connue sous le sigle d’ASR, est une certification délivrée à l’issue d’un examen se portant exclusivement sur des connaissances purement théoriques. Comme l’indique son nom, celle-ci sanctionne essentiellement chaque connaissance élémentaire en matière de sécurité routière. Autrement dit, l’attestation de la sécurité routière a comme finalité de savoir si le candidat maîtrise théoriquement toutes les connaissances de la sécurité routière. Plus concrètement, l’ASR permet à ceux qui ne sont pas titulaires d’une ASSR de prétendre à la validation du BSR ainsi que d’un premier permis de conduire. Mais l’attestation de sécurité routière pour qui exactement ?

À qui s’adresse l’attestation de la sécurité routière ?

À noter que l’attestation de la sécurité routière et bien sûr le BSR s’adressent exclusivement à toutes les personnes qui ont vu le jour après le 31 décembre 1987 et ayant plus de 16 ans qui ne sont pas titulaires d’une ASSR, quelle qu’en soit la catégorie. Bien sûr, quand une personne est née avant le 31 décembre 1987, celle-ci peut directement prétendre à l’obtention du permis sans qu’il ait à besoin d’une ASSR, d’une ASR ou d’un BSR. Pour passer l’ASSR, ces personnes ne doivent en aucun cas être scolarisées ou relever d’un contrat d’apprentissage. Une fois éligibles à l’ASR, les candidats pourraient valider le volet théorique du BSR qui correspond à la catégorie AM du permis. Ce volet se doit bien sûr de faire l’objet d’une validation avant pouvoir accéder au volet pratique du BSR. N.B. Lorsque l’on est titulaire d’un ASSR de deuxième niveau et que l’on a moins de 21 ans, on est obligé de passer l’ASR pour se voir attribuer un premier titre de conduite. Il s’agit ici d’un cas de figure concernant essentiellement les personnes qui n’ont pas été scolarisées en France. D’autre part, si l’on est atteint d’une déficience visuelle, et par conséquent, on ne peut pas souscrire aux épreuves ponctuant l’ASR, on peut prétendre à une épreuve spécifique au terme de laquelle une attestation d’éducation à la route (AER) est délivrée.

Où passer l’attestation de sécurité routière ?

Les personnes qui souhaitent s’inscrire à l’examen de l’ASR n’ont qu’à s’orienter, soit vers un GRETA, soit vers la Marie pour celles qui habitent en métropole. Chaque année, les candidats peuvent prétendre à 2 sessions d’examen, dont la première en mars et la deuxième en octobre. L’épreuve en question prend la forme d’un questionnaire à choix multiple ou QCM qui comporte en totalité 20 questions. Chacune d’elles est en précédée d’une séance vidéo.